jeudi 23 octobre 2008

Parti encore

Cette nuit même le vent hurle ton absence
la maison vibre de sa respiration
chaque fente ressent le vide, le froid
et moi je suis dans des draps noirs d'odeur

Le sommeil s'implique si peu
que mes jours en souffrent
tu n'es pas la et cela est toujours étrange
comme une bouffée d'automne qui perd ses couleurs

Ce n'est pas gris comme la mort
il s'agit simplement d'une vie en transparence
Comme un filigrane de mes heures
qui défilent lentement

Mes habitudes remplissent du mieux qu'elles le peuvent
les nuits humides et froides
les saisons se bousculent comme toujours
mes rêves en espèrent encore de nouvelles

Les tempêtes viendront encore fouetter mes murs
pendant que mes fenêtres frissonneront
et que sous les assauts du vide qui m'entoure
j'attendrai.

1 commentaire:

  1. Ouain... t'as vraiment trouvé les mots justes pour pour décrire les absences

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