mercredi 22 octobre 2008

le désir

Juste pour te voir, dans ma ville, sous mes toits, j’enlevais mes plumes, restais nue. Sous mon toit, je me montre.
Mon corps pitié se donne, se brûle, me consume et veut tant… Sous mes rires, sous mes désirs, rien d’autre que l’envie, que le plaisir sous mes doigts juste sous mes doigts.

Ferme les yeux que j’embrasse encore… J’ai envie de te faire l’amour comme une folle, comme on te l’a jamais fait, avec chacun de mes sens, plus encore j’en inventerai….je te prendrai en moi si loin si fort que tu voudras me fermer à clé et y rester, tu t’endormiras près de moi, lové contre mon corps, ma peau, et moi je veillerai. Et quand l’heure sonnera, quand il te faudra partir, je le lirai dans ton regard ton besoin de revenir, ton besoin d’économiser les secondes, les particules de nos moments et je te dirai simplement que je t’attends. Ne parle pas.

Sais-tu qu’au téléphone je t’entends sourire? Que je vois dans tes yeux le soleil qui m’attire tant, même en ton absence? Que dans tes silences se cachent tes souvenirs de moi et que je les sens, je les vois comme un album photo, je me vois ta tête dans mon cou, je me vois ta main dans la mienne en pleine forêt, je me vois te sourire parce que simplement tu es la, sur le seuil de ma porte, et mon bonheur qui s’étale comme une confiture sur un pain chaud et qui m’embellit…. je me vois à travers tes silences.

Je t’avoue déjà que je serai là, prévois tes jours en conséquence, ne vient pas fermer les livres et me faire croire à l’impossible. Je veux juste supporter ma présence, je sais, je veux trop, je veux loin, dis moi-le pas, je sais.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire